Le musée de l’armée au Cinquantenaire présente
ses nouvelles salles d’exposition consacrées à la seconde guerre mondiale.
Elles viennent compléter celles sur les prémices du conflit déjà accessibles
depuis trois ans.
Après plus
de trois ans de mise en œuvre, les nouvelles salles d’exposition du musée de
l’armée sont ouvertes au public depuis ce vendredi 12 janvier. Elles sont
consacrées au cœur du second conflit mondial. Elles constituent la deuxième
phase du vaste projet « Forum
européen des Conflits contemporains » initié dans la foulée de
l’énorme succès de l’exposition « J’avais 20 ans en 45 ».
Dès sont
entrée dans ce nouvel espace, le visiteur est plongé au cœur du conflit. Cela
commence avec les différents théâtres d’opération bordant la
Méditerranée : les Balkans, l’Afrique du Nord et le Moyen Orient. Tout
ceci au moyen de techniques multimédias qui placent le visiteur littéralement
au cœur de ces zones de conflits. Les vitrines richement dotées de mannequins,
de matériels et de photos se partagent l’espace avec les textes explicatifs.
Suivant un
circuit chronologico-thématique, la visite se poursuit par l’offensive à l’Est,
la guerre navale dans l’océan atlantique et les bombardements alliés sur
l’Allemagne pour revenir sur la fin de la campagne de Russie avec un éclairage
sur le rôle des femmes russes dans le conflit. Ensuite, le visiteur traverse
des salles qui lui expliquent le déroulement des préparatifs de débarquement de
Normandie et la libération de l’Europe. Le parcours s’achève par le D-Day, la
bataille des plages, la riposte allemande et la campagne de libération de la
France.
Tout au
long du parcours, le visiteur est plongé dans une ambiance riche en
enseignements. Les textes scientifiques donnent les clés nécessaires pour
comprendre l’évolution du conflit. Ils sont complétés par des vitrines qui
exposent objets, pièces d’uniformes ou de la vie de tous les jours du soldat
allemand ou alliés ainsi que des nombreuse photographies. Les douzes dioramas
récréent l’atmosphère et les difficultés de l’époque tels ces soldats allemands
embourbés lors campagne de Russie. Ajoutez à cela les montages audiovisuels
disséminés tout au long du parcours et vous aurez une vue d’ensemble de la
diversité des moyens mis en œuvre pour permettre une compréhension optimale de
ce conflit par tous les visiteurs peu importe leur âge ou leur degré de
connaissance préalable des années 40-44.
Et la
Belgique dans tout ça ? Bien sûr, l’équipe scientifique a intégré les
contributions belges à l’effort de guerre dans ses présentations ainsi, on peut
découvrir les cartes des plages de Normandie qui ont été partiellement dressées
par un de nos compatriote. Quant à la Libération de la Belgique, elle sera le
point de départ de la troisième phase de ce « Forum européen des Conflits
contemporains » qu’on nous annonce déjà plus riche encore en
témoignages, et en matériel multimédia.
Bruno Van
Dam